Le rapport au savoir – partie 2
Dans les quelques articles publiés précédemment, nous avons vu que les tentatives de mise en place de mesures pour inciter à entreprendre dans les facultés de sciences humaines ont souvent été confrontées à des difficultés. Nous avons fait état de ces difficultés et de quelques pistes pratiques pour contourner les premiers obstacles.
Nous avons aussi évoqué les analyses et réflexions faites par d’autres depuis une vingtaine d’années sur ces questions et avons souligné l’absence d’une dimension essentielle : la prise en considération de l’état d’esprit des acteurs face à cette question qui s’exprime par une sorte de résistance.
Plutôt que de balayer ce constat d’un revers de main, et d’insister par un forcing, il apparaît fondamental de s’y intéresser et de questionner la source de cette résistance. Différents auteurs [i] se sont intéressés à la question montrent que la résistance provient d’une conception différente du savoir et de la relation que chaque chercheur entretient avec le savoir et le discours universitaire [ii]. Lire la suite ⇒